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Alexandre Voisard
Notice biographique
- Bibliographie -
La Poésie
comme viatique - Carnets & chroniques - Autobiographie
| Notice biographique |
© Photo de Yvonne Böhler,
Zurich |
Né en 1930, d’un père instituteur et d’une
mère d’origine franc-montagnarde, Alexandre
Voisard, après des études hachées,
a pratiqué divers métiers dans le théâtre,
les postes, l’industrie, la librairie.
Après un bout de carrière politique (il a été
délégué aux Affaires culturelles de la
République et Canton du Jura et vice-président
de la Fondation Pro Helvetia), il s’est retiré
dans le village natal de sa compagne, Courtelevant, en France
voisine, juste au-delà de la frontière, où
il se consacre désormais entièrement à
l’écriture. Affublé tour à tour
d’épithètes réductrices telles que
«poète politique», «poète
de l’amour» ou «poète de la nature»,
il les récuse toutes même s’il est fier
d’avoir été de ces «poètes
de la libération» du Jura. Il lui arrive d’affirmer
avoir été aussi «le premier poète
écologiste après saint François d’Assise».
Poète donc avant toute chose (Liberté à
l’aube; La Claire Voyante; Les Rescapés; Toutes
les vies vécues; Le Dire et le Faire; Une enfance de
fond en comble), il est aussi un conteur subtil et ironique
(Louve; Un train peut en cacher un autre; L’Année
des treize lunes; Maîtres et valets entre deux orages).
Il a été appelé, dès 1990, à
siéger parmi les trente membres de l’Académie
Mallarmé, à Paris. Dans une interview récente,
il confiait que son rêve d’enfant était
de «devenir un grand musicien»…
Extrait de : campiche.ch |
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| Bibliographie |
| Ecrit sur un
mur, Ed. du Provincial, 1954 |
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| Vert paradis
suivi de Préface aux testaments de l'ermite,
Ed. du Provincial, 1955 |
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| Chronique du
guet, Mercure de France, 1961 |
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| Feu pour feu,
Moutier, Ed. de la Prévôté, 1965 |
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| Liberté
à l’aube, Porrentruy, Ed. des Malvoisins,
1967 |
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| Liberté,
poèmes, Porrentruy, Ed. Libres, 1970 |
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| Les deux versants
de la solitude, Vevey, Ed. Bertil Galland, 1969 |
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| Louve,
récit, Vevey, Ed. Bertil Galland, 1972 |
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| La nuit en
miettes, Vevey, Ed. Bertil Galland, 1975 |
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| Liberté
à l’Aube, suivi de La Montagne Humiliée
et Les Voleurs d’Herbe, Vevey, Bertil Galland,
(1978) 1980 |
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| Un train peut
en cacher un autre, Vevey, (Ed. Bertil Galland, 1979)
Editions L'Age d'homme, 1985. |
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| Façons
d’autrefois, texte accompagnant des photos de
Jaques Bélat, Lausanne, Editions Pierre Demaurex,
1981 |
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| La claire voyante,
suivi de Pour la musique, Vevey, Ed. Bertil Galland,
1981 |
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L’Année
des treize lunes, Lausanne, Ed. L’Aire, 1984
trad. allem. par Margrit von Dach, Das Jahr der dreizehn
Monde, Zürich, Benziger Verlag, 1985 |
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| Les Rescapés
et autres poèmes, Lausanne, Ed. de l’Aire,
1984 |
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| Toutes les
vies vécues, Lausanne, Ed. Empreintes, 1989 |
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| Liberté
à l'aube ; suivi de, La montagne humiliée
; Les voleurs d'herbe, Editions L'Age d'homme, 1990 |
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| Le juste,
A. Voisard, 1990 |
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| Sornettes et
sonneries pour faire sortir le loup du bois, poèmes,
dessins: Tristan Solier, Centre d'études clavologiques,
1990 |
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| Le dire, le
faire, suivi de A l’homme qui joue aux dés
avec son ombre, Lausanne, Ed. Empreintes, 1991 |
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| Une enfance
de fond en comble : cent vignettes pour prendre congé
et repartir de bon pied, Lausanne, Ed. Empreintes,
1993 |
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| Maîtres
et valets entre deux orages, Yvonand, B. Campiche,
1993 |
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| Le repentir
du peintre, poésie, Lausanne, Ed. Empreintes,
1995 |
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| Après
vous : contre cruel, Yvonand, B. Campiche, 1997 |
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| Le déjeu,
poésie, Yvonand, B. Campiche, 1997 |
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| Je ne sais
pas si vous savez : histoire brèves, postf.
de Nicolas Bouvier, ill.: Fellini, (Bertil Galland, 1975)
Editions Zoé, 1997 |
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| Au rendez-vous
des alluvions : carnets 1983-1998, B. Campiche, 1999 |
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| Sauver sa trace,
poèmes, Yvonand, B. Campiche, 2000 |
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| La solitude
du chien dans l'ombre de son maître, A. Voisard,
2000 |
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| Quelques fourmis
sur la page, texte et apostilles, ill. de Pierre Marquis,
Société jurassienne d'émulation,
2001 |
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| La langue et
le politique : enquête auprès de quelques
écrivains suisses de langue française,
éd., conc. et préf. par Patrick Amstutz,
postf. de Daniel Maggetti, Editions de L'Aire, Vevey,
2001. p.73-76. |
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| Fables des
orées et des rues, Bernard Campiche Editeur,
2003 |
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| L'Adieu aux
abeilles, Bernard Campiche Editeur, 2003 |
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| Le Mot musique,
Bernard Campiche Editeur, 2004 |
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Poésie, textes introd. et présentés par André Wyss, Bernard Campiche Editeur, 2006 |
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| L'intégrale, Bernard Campiche Editeur, 2006 |
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| Dans la fièvre du migrant , Genève, Le Miel de l'ours, 2007. |
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| De cime et d'abîme , Paris, Seghers, 2007. |
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| Opera buffa ; textes présentés par André Wyss, B. Campiche, 2007 |
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| Récits ; textes présentés par André Wyss, B. Campiche, 2007 |
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| Proses I et II, Orbe, Bernard Campiche, 2007. |
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| Carnets & chroniques, Bernard Campiche, 2008. |
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| Autobiographie, Bernard Campiche, 2008. |
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| Le Bestiaire de Guy-Noël Passavant, Bernard Campiche Editeur, 2008. |
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| Arnaud Buchs, "Le déjeu" d'Alexandre Voisard, Genève - Bienne, Ed. Zoé / ACEL, collection Le cippe, 2008. |
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| Emergence ; collages de Claire Nicole, Editions Empreintes, 2009. |
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| La poésie en chemins de ronde, Editions Empreintes, 2010. |
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| La Poésie
comme viatique |
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Carnets & chroniques - Autobiographie |
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Carnets et chroniques
Au rendez-vous des alluvions : l'avant-lire de l'édition originale prévenait le lecteur de la nature et des limites de cet ouvrage. Notes, esquisses d'écriture, notules, fragments, ébauches, confidences, haïkus en sont la matière première; «accumuler», «empilement», «amas» indiquent la nature de la source où cette matière a été puisée; «prélevé et rassemblé » dénotent un effort de sélection et de mise en forme, le critère de choix étant «ce qui, aux yeux de l'auteur dévoile ses obsessions, ses sentiers, ses contradictions et qui peut éclairer l'ouvre publié jusqu'ici».
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Complété par Le Calepin d'un flâneur sylvestre , ce volume est ainsi, comme un journal sans date, le premier volet de l'ouvre autobiographique d'Alexandre Voisard.
ANDRÉ WYSS , directeur de la publication
*** Autobiographie
L'autobiographie d'Alexandre Voisard explicite ce que les lecteurs de sa poésie ont compris plus ou moins confusément ; elle nous conduit aussi à ce qui est à la source : le rapport au plus proche pays natal, à sa terre et aux créatures qui l'habitent, à la femme, à l'amour et à la mort, c'est un rapport au Père, ou à ce qui en tient lieu rétrospectivement.
Le récit autobiographique ne s'étend guère au-delà du moment où notre auteur commence à écrire, de sorte que les éclairages apportés par les textes de circonstance (réponses à des enquêtes, témoignages et hommages) le prolongent chronologiquement de façon décisive.
ANDRÉ WYSS , directeur de la publication
Page créée
le 01.11.97
Dernière mise à jour le 14.10.10
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