retour à la rubrique

Actuellement sur le Cultur@ctif
Les invités du mois : Jean Richard (Editions d'en bas), Sabine Dörlemann (Dörlemann Verlag), Thomas Heilmann (Rotpunktverlag), Fabio Casagrande (Edizioni Casagrande) - Les Livres du mois : Fabiano Alborghetti : "Supernova" - Quentin Mouron : "Au point d'effusion des égouts" - Peter Stamm : "Au-delà du lac" - Mikhaïl Chichkine : "Deux heures moins dix" - Marius Daniel Popescu : "Les couleurs de l'hirondelle" - Arno Camenisch : "Ustrinkata" - Sylviane Dupuis : "Poème de la méthode" - Klaus Merz : "Die Lamellen stehen offen" - "In der Dunkelkammer" - Pietro Montorfani : "Di là non ancora" - Inédits : Elena Jurissevich : "Ce qui reste du ciel" - Erica Pedretti : "Plutôt bizarre"

 
retour page d'accueil



Editions Metropolis
rue Pedro Meylan 1
1208 Genève
tél. : 022/736 36 44
fax : 022/786 96 86

www.editionsmetropolis.com
editions_metropolis@bluewin.ch


Histoire et essai - Les Oubliés - La cuisine de mes souvenirs - Littérature étrangère -
Littérature française 1 / 2 - Littérature de voyage - Littérature des Caraïbes - Littérature traduite -
Femmes/Histoire/Essai/Guides - Poésie/Théâtre - Dictionnaire

 

  Vahé Godel / Fragments d'une Chronique Genève-Paris-Arménie

 

Lieu d'origine : Genève (quartier de la Roseraie); mars 47 : découverte de Paris (Rive droite) ; été 69: premier séjour en Arménie (soviétique)...

De père genevois - le linguiste Robert Godel -, de mère arménienne - Méliné Papazian, née à Bursa (Turquie) -, Vahé Godel réunit quelques bribes d'une existence où s'entre-tissent l'Occident et l'Orient.

"Vahé Godel poursuit une aventure marginale, la conquête d'un espace où fusionnent Ici, Là-bas, Au-delà, Nulle part..., où il n'y ait plus "ni dehors ni dedans" : une manière de domestiquer le vide, de réunir les morceaux d'un corps éparpillé." (Anthologie de la poésie française, Larousse, 1988)

Vahé Godel, Fragments d'une Chronique Genève-Paris-Arménie, 4 photos hors texte, Editions Metropolis, 2001.

  Liliane Roskopf / Une Histoire de Famille

En 1829, arrive à La Chaux-de-Fonds, une ville renommée, dans le Jura, un petit immigré de seize ans, Georges-Frédéric, originaire de la Forêt-Noire, qui, comme beaucoup d'autres, vient d'apprendre le métier d'horloger dans la capitale de la montre en or. Quarante ans plus tard, on retrouve sa trace quand il invente la première montre du pauvre, au grand dam de la corporation horlogère qui ne veut pas entendre parler de cette montre simplifiée. Il vient en fait d'inventer une montre à la portée de toutes les bourses, une montre révolutionnaire, celle qu'il surnommera lui-même "La Prolétaire" et qui finira par devenir tout simplement "La Roskopf", du patronyme de son étonnant inventeur.

A partir d'éléments éparpillés, dont il ne reste que des bribes retrouvées ici et là dans des bouts de revues, des états civils, des annales judiciaires quelques photos aussi, Liliane Roskopf, la descendante du génial petit horloger, a bâti un roman intimiste, une saga s'échelonnant sur trois générations, l'histoire d'une famille qui, du pied du Jura en descendant vers la plaine, perdit tout, non seulement son invention, son argent, mais jusqu'à la trace même de sa mémoire.

Pour son deuxième roman, Liliane Roskopf, journaliste à la télévision suisse romande, est allée fureter dans les greniers de sa famille.

Liliane Roskopg, Une Histoire de Famille, Editions Metropolis, 2002.

 

  Charaf Abdessemed / Meurtres en Sérail

Des femmes de hauts dignitaires algériens, l'une après l'autre, assassinées, des meurtres à chaque fois signés, du jamais vu dans un pays où pourtant, en ces temps perturbés, on n'est certes pas avare de massacres...

C'est au jeune médecin légiste inexpérimenté, Farid Ouz, flanqué de l'inspecteur Hani, pas très net, qu'est confiée la lourde mission de retrouver ce "serial killer". Le médecin légiste se perd dans la ville et dans sa propre incapacité à résoudre l'énigme du meurtrier en série qui, depuis des mois, sévit dans un Alger indifférent, en proie aux délires d'une société où la corruption va du simple achat en fraude de soutiens-gorge à la falsification de certificats de décès, où inefficacité sévit à tous les échelons, et où la folie islamiste se retrouve au coin de la rue, jusqu'au jour où finalement...


Charaf Abdessemed est né en 1970 en Algérie, où il a obtenu son bac au Lycée français d'Alger, puis un doctorat de médecine générale à l'Université d'Alger. Il a travaillé comme médecin interne des Hôpitaux d'Alger et journaliste chroniqueur à la télévision algérienne. Emigré à Genève en 1995, où il est diplômé des Etudes du développement de l'Université de cette ville (1998), il travaille comme collaborateur scientifique à l'Institut universitaire du développement et comme journaliste indépendant.

Meurtres en sérail est son premier roman.

Charaf Abdessemed, Meurtres en sérail, Editions Metropolis, 2002.

 

  Fernand Auberjonois / Les Sentiers de ma guerre

7 décembre 1941. Le désastre de Pearl Harbour, contraint l'Amérique à entrer en guerre. Fernand Auberjonois, le jeune immigrant suisse fraîchement naturalisé américain, lui qui, depuis le début des hostilités, parle aux Français à la radio et dénonce dans la Nouvelle Revue Française l'attentisme américain, se porte aussitôt volontaire, non par amour de la guerre, mais pour participer au sauvetage de l'Europe du nazisme. Dans son introduction il déclare : "Je n'étais pas militariste, et ne le devins pas." Il sera de tous les débarquements, celui d'Afrique du Nord, de Sicile et de Normandie. Il participera à la libération de Paris. Il poussera aux côtés du Général Patton jusqu'aux portes de l'enfer du monde concentrationnaire. En dépit des jours sombres de ces années de guerre, Fernand Auberjonois conserve tout au long de son récit une pointe d'humour et raconte "sa guerre" avec modestie, jamais sur les champs de bataille, mais dans les rencontres qu'il fera au cours de ce hasardeux périple.

Fernand Auberjonois est né en 1910 à Jouxtens (Vaud), en Suisse. A vingt-deux ans il émigre aux Etats-Unis, attiré par l'aventure du Nouveau Monde. Après la guerre, il parcourra la terre entière pour la chaîne de journaux américains de l'Ohio et de Pennsylvanie, Blade Communications Inc. "Les Sentiers de ma guerre" est le septième ouvrage de cet auteur publié aux Editions Metropolis. Dans Entre deux Mondes, une autobiographie qui couvre près d'un siècle de vie riche en péripéties, il raconte comment lui, le fils d'un peintre suisse célèbre, devint officier dans l'armée américaine. L'auteur vit maintenant dans le Comté de Cork, en Irlande.

Fernand Auberjonois, Les Sentiers de ma guerre, Ed. Metropolis, 2001.

 

  Esther Orner / Fin et Suite

"Qu'est-ce qu'on dort mal les nuits de la pleine lune. Tout le long de cette nuit je me suis levée et recouchée. Je ne l'ai pas regardée. Ce soir elle sera encore pleine. Puis elle ira en décroissant. Toi tu es partie lorsque la lune décroissait. Et ce matin je me suis mise à ma table pour te parler encore. Et où que tu sois que tu m'entendes ou pas je vais te parler."

Dans une ultime lettre, l'auteure tente de renouer le dialogue douloureux avec sa mère défunte depuis un an. Le long monologue qui s'écoule alors au fil des jours, comme une prière pour les morts, est rythmé par la tradition ancestrale, une façon de ne pas laisser la filiation s'éteindre.

Dans Autobiographie de Personne, un premier roman paru une 1999, salué par la critique, Esther Orner donnait la plume à sa mère. Fin et Suite redonne la parole à l'auteure pour clore en quelque sorte le chapitre mère-fille.

Esther Orner est née en Belgique et vit à Tel Aviv où elle enseigne l'hébreu et la traduction.

Esther Orner, Fin et Suite, Ed. Metropolis, 2001.

 

  Daniel Glinz / L'Ombre jaune

Yamakawa, directeur du groupe STARS de l'agence nationale de police à Tokyo, n'avait pu se dérober au voyage en Chine organisé par les anciens du lycée. Arrivé à Hong Kong au terme du périple, l'agent spécial rompu aux subtilités de la guerre de l'ombre, avait tout imaginé, sauf le vol de ses papiers d'identité et son propre enlèvement...

Si le premier roman de Daniel Glinz, "Le Russe et la Poupée", avait été l'occasion d'une balade guidée dans un Tokyo au-delà des stéréotypes touristiques, "L'Ombre jaune" poursuit notre initiation, cette fois dans les milieux japonais d'extrême-droite et dans le Hong Kong nouvellement rattaché à la Chine.

Daniel Glinz, né à Genève, a étudié le sanskrit et l'art indien à Leiden avant de s'initier au chinois à l'université de Nankin. Sa connaissance intime de l'Asie est le fruit d'une longue expérience de guide-conférencier, de correspondant de presse et de chargé de missions pour le Comité international de la Croix-Rouge. Son premier roman, Le Russe et la Poupée, est paru aux éditions Metropolis en 1998.

glossaire français/japonais/chinois

Daniel Glinz, L'Ombre jaune, Ed. Metropolis, 2001.

 

Page créée le 30.10.01
Dernière mise à jour le 20.06.02

© "Le Culturactif Suisse" - "Le Service de Presse Suisse"