Chronique des géraniums
en boutons,
des noisettes et des écureuils
Et c’est arrivé
ce dimanche, dix-huit juin. Le premier bouton des
géraniums, mais pas encore en fleurs, se dresse.
Fièrement. Un dix-huit juin ! Comme un appel
;-) comme un appel vers l’été…
Ils fleuriront, c’est
sûr, on en est certain désormais. D’autres
boutons tapis entre les feuilles attendent leur heure
victorieuse et la victoire de l’été.
L’été, c’est
dans peu de jours désormais. Le vingt et un
verra la Fête de la Musique. L’été
lui-même commencera le même jour à
3 h 48 du matin.
Coïncidence : pendant
que j’écris cette petite chronique, quelqu’un
fredonne la Marseillaise dans un jardin pas loin.
Coïncidence… Mais le hasard n’existe
pas.
Comme on dit.
Ce dix-huit juin est un beau
jour de soleil d’extrême arrière-printemps.
Les oiseaux n’ont pas arrêté de
chanter depuis le lever du matin. Le ciel bleu est
sans nuages. On vit dans un bain de verdure. Aux noisetiers
pointent déjà de touffus bouquets de
noisettes. Les écureuils se réjouissent,
l’hiver ne sera pas de disette. L’année
est aux vaches grasses. Espérons.
Dire que l’été
arrive… A-t-on vu passer le printemps ? Les jours
raccourciront déjà, dans quelques jours,
on ne s’en apercevra pas tout de suite, mais
ils raccourciront. Attendons avec impatience le début
de l'hiver : les jours grandissent dès que
l’hiver commence et c’est une saison magnifique.
Comme toutes les saisons, l’été
surtout. Et le printemps.
Même si les écureuils
n’attendent que l’automne pour grignoter
les noisettes qu’ils auront fraîchement
cueillies.
jean-pierre.cousin@bluewin.ch
Di 18/06/2000
