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Poèmes sans nom pour Mohamed

 

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Dans une brume légère d’espoir,
Ton ombre parcourt mes pensées,

Ta simple présence m’a contaminée,
Je suis maladivement souillée,
Des sentiments que je ressens
Pour un soupirant qui n’est plus présent.

Un chant de tristesse abat mon souffle,
Et mon âme flétrie se cloque un instant,
Dans cette néfaste incantation double,
Psalmodiée par une martyre errante.

Le vent doucement efface mon passé,
Comme il balaie les feuilles, mortes,
Depuis longtemps dans mes songes putréfiés,
Par le désespoir d’une vie égarée.

Puis revient cette anti-lueur,
Qui saccage encore mon cœur,
À cause d’une promesse non tenue,
Qui aurait dû réunir nos corps déchus.

Des désirs charnels errent,
Provoquant une mission de reconquête
D’un esprit martelé par son passé,
Et qui ne peut recommencer.

Le vent réapparaît pour tout balayer,
Mais le temps est trop pressant,
Il empêche le joyeux déroulement,
Recréant ma fatale réponse oubliée.

Finalement ma paix vient de ta mort,
Une illumination naît de la brume ;
Ton ombre s’estompe lentement
Laissant la prescience s’évaser dans le temps.

 

Giliane J.
giliane01@infonie.fr

3/04/2000

 

Page créée le 01.08.01
Dernière mise à jour le 01.08.01

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