retour à la rubrique

Actuellement sur le Cultur@ctif
Les invités du mois : Jean Richard (Editions d'en bas), Sabine Dörlemann (Dörlemann Verlag), Thomas Heilmann (Rotpunktverlag), Fabio Casagrande (Edizioni Casagrande) - Les Livres du mois : Fabiano Alborghetti : "Supernova" - Quentin Mouron : "Au point d'effusion des égouts" - Peter Stamm : "Au-delà du lac" - Mikhaïl Chichkine : "Deux heures moins dix" - Marius Daniel Popescu : "Les couleurs de l'hirondelle" - Arno Camenisch : "Ustrinkata" - Sylviane Dupuis : "Poème de la méthode" - Klaus Merz : "Die Lamellen stehen offen" - "In der Dunkelkammer" - Pietro Montorfani : "Di là non ancora" - Inédits : Elena Jurissevich : "Ce qui reste du ciel" - Erica Pedretti : "Plutôt bizarre"

 
retour page d'accueil


Bernard Campiche Editeur

Grand-Rue 26
CH- 1350 Orbe
Tél. 024 441 08 18
Fax 024 441 08 20
www.campiche.ch
info@campiche.ch


Parutions automne 2009
(voir aussi Collection camPoche et Théâtre en camPoche)
 

  Daniel Abimi / Le Dernier Échangeur

Daniel Abimi / Le Dernier Échangeur

ISBN 978-2-88241-242-3

Le Dernier Échangeur, un roman noir et suisse
À Lausanne, un journaliste enquête sur le meurtre d’un médecin. Il s’éprend de sa veuve, qui va l’entraîner dans un monde où tout s’échange. Mais autour d’elle, c’est l’hécatombe. Les vautours tombent comme des mouches.
Lausanne n’a pas vu le temps passer. De grosse bourgade provinciale au bord du lac Léman, voilà la capitale du canton de Vaud devenue petite ville avec plus de cent communautés étrangères. Du passé, elle a gardé un respect strict des classes sociales. Le mélange est détonant. Dans Le Dernier Échangeur, derrière les apparences, notables lausannois, caïds de la pègre locale et bourgeoises se croisent et en meurent.
L’auteur Daniel Abimi – père albanais et mère suisse alémanique – soulève un coin du drap qui cache la ville qu’il aime. Journaliste, il a aussi couru pendant une dizaine d’années les pistes africaines et les montagnes afghanes sous le drapeau du Comité international de la Croix-Rouge.
Le Dernier Échangeur est son premier roman.

Daniel Abimi – père albanais et mère suisse alémanique – soulève, dans Le Dernier Échangeur, un coin du drap qui cache la ville qu’il aime, Lausanne. Journaliste, il a aussi couru pendant une dizaine d’années les pistes africaines et les montagnes afghanes sous le drapeau du Comité international de la Croix-Rouge.
Le Dernier Échangeur est son premier roman.

Daniel Abimi, Le Dernier Échangeur, Bernard Campiche Editeur, 2009


  Sonia Baechler / Minutes d’éternité

Sonia Baechler / Minutes d'éternité

ISBN 978-2-88241-243-0

 

Minutes d’éternité retrace les différentes étapes de la vie d’une jeune femme en passant par son éducation, sa découverte de l’Amour et sa rencontre avec le monde. À chaque pas, à chaque minute son histoire, à la fois légère et profonde. Le tout à l’aide d’une écriture limpide, cristalline, très travaillée et très poétique.

Sonia Baechler est née en Valais. Elle travaille à Orbe et partage son temps entre Yverdon-les-Bains et Salins. Minutes d’éternité est son premier livre.

Sonia Baechler, Minutes d’éternité, Bernard Campiche Editeur, 2009

  Michel Bühler / Un si beau printemps

Michel Bühler / Un si beau printemps

ISBN 978-2-88241-260-7

Que nous est-il arrivé ?

Je compare l’aujourd’hui avec ce que nous espérions – les gens de ma génération, ou une partie d’entre eux. Si l’on nous avait dit, quand nous avions votre âge: «Voilà ce que sera le monde, dans quarante ans», en décrivant ce début de millénaire tel qu’il est sous nos yeux, nous aurions éclaté de rire, nous aurions crié au fou! Avec les promesses que nous avions dans les mains, avec notre énergie, notre ardeur, nous allions évidemment bâtir une Terre fraternelle, débarrassée de la pauvreté et de la faim, une Terre d’hommes et de femmes égaux! Et nous ne courions pas après une lointaine utopie, non: le meilleur était en marche, il naissait sans heurts, sous nos pas. Il n’y avait qu’à continuer dans la direction indiquée par les mouvements sociaux d’avant et d’après guerre, il n’y avait qu’à approfondir le sillon que d’autres avaient ébauché avant nous!

Au lieu de cela, le spectacle de maintenant.

Une révolution a eu lieu. Pas celle que nous espérions.

Nous avons échoué, nous nous sommes fait baiser, profond.
Par qui? Comment?

Michel Bühler, Un si beau printemps, Bernard Campiche Editeur, 2009


  Anne Cuneo / Conversations chez les Blanc

Anne Cuneo / Conversations chez les Blanc

ISBN 978-2-88241-244-7

Les francophones connaissent mal Anne-Marie Blanc. Paradoxe, cette vedette du théâtre et du cinéma suisses était pourtant francophone. Il faut dire que, dès son adolescence, elle avait déménagé d’abord à Berne, puis à Zurich, et c’est en Suisse alémanique puis en Allemagne qu’elle est devenue une véritable star.
D’elle, les Romands connaissent surtout son rôle dans le film Gilberte de Courgenay, qui date de 1941. Elle était née à Vevey le 2 septembre 1919, elle était la fille du responsable du registre foncier et la petite-fille d’une personnalité légendaire de la région, Henri Blanc, à la fois préfet du district de Vevey et vigneron. Parmi ses ancêtres, on comptait également un conseiller fédéral.
Elle est morte en février 2009, elle allait avoir quatre-vingt-dix ans. Je l’ai fréquentée pendant un quart de siècle et je peux affirmer une chose d’elle avec certitude: c’était à la fois une star (il suffisait de se promener dans la rue avec elle pour s’en apercevoir), et une femme de bon sens qui ne se prenait pas pour la vedette qu’elle était.
Les bribes de son passé qu’elle m’avait racontées m’avaient donné, il y a longtemps déjà, envie d’écrire sa vie, et comme elle prétendait «ne pas savoir écrire», je lui avais suggéré de me dicter ses mémoires. Elle n’avait pas voulu. Je n’avais jamais abandonné le projet, et j’ai fini par lui proposer de faire sur elle un documentaire filmé. L’idée lui a plu, et le documentaire a été réalisé. Il s’intitule La Petite Gilberte: Anne-Marie Blanc, comédienne.


Depuis quelques années, elle ne jouait plus, et, petit à petit, elle s’était réconciliée avec l’idée que j’écrive un récit de sa vie. Elle m’a fait demander par un de ses fils si je serais d’accord. J’ai dit oui, j’ai commencé.
Et puis elle est morte. Ç’a été un coup dur, à la fois parce que je l’aimais beaucoup et parce qu’il me semblait impossible de travailler sans elle.
Ce que j’ai fini par écrire, ce n’est pas tant une biographie que l’histoire de notre amitié, dont fait partie, entre autres, le récit qu’elle m’a fait de sa vie.

ANNE CUNEO

Née à Paris à la veille de la Seconde Guerre mondiale, Anne Cuneo passe son enfance en Italie du Nord.
Après la mort de son père en 1945, elle passe plusieurs années dans divers internats et orphelinats religieux en Italie d'abord, puis à Lausanne où elle doit s'adapter à la langue et à l'environnement nouveaux. Après cette difficile période, elle passe une année en Angleterre, à Plymouth et Londres, et découvre la culture anglo-saxonne. Plus tard, elle puisera dans les souvenirs de ce moment décisif de son adolescence pour un roman plein d'humour et de fraîcheur, Station Victoria (1989). De retour à Lausanne, elle est d'abord téléphoniste, puis étudie à l'Université de Lausanne (licence ès lettres), apprend les métiers de la publicité, enseigne la littérature, voyage à travers l'Europe.
Éclectique, Anne Cuneo partage son temps entre la création dans presque tous les domaines de la littérature et le journalisme. Son ouvre est animée par une participation spontanée aux courants modernistes. L'illustration de ses choix esthétiques apparaît dans Gravé au diamant (1967), Passage des Panoramas (1978), Hôtel Vénus (1984). Porte-parole des laissés-pour-compte dans La Vermine , elle introduit le monde des immigrés dans la littérature romande avec les deux volumes de son Portrait de l'auteur en femme ordinaire (1980/1982). Elle évoque le milieu des malades dans Une cuillerée de bleu (1979) après avoir survécu à un grave cancer. Essayiste, elle dessine des portraits des milieux du spectacle dont elle se sent proche: Le Piano du pauvre (1975), La Machine Fantaisie (1976), Le Monde des forains (1985), Benno Besson et Hamlet (1987).
Elle participe à des expériences cinématographiques et théâtrales. De l'écriture, elle passe à la mise en scène et à la réalisation.
Aujourd'hui, Anne Cuneo ne met plus sa vie en livres, estimant qu'elle a raconté tout ce qu'elle a vécu de différent. Cette voix plus profonde, elle la prête à des personnages, qui s'expriment toujours à la première personne, telles les héroïnes de Station Victoria (1989) et de Prague aux doigts de feu (1990), ou le héros du Trajet d'une rivière (1993, Prix des Libraires 1995), Francis Tregian. Anne Cuneo a publié en 1996 une suite indirecte au Trajet d'une rivière , Objets de splendeur , où la figure attachante d'un Shakespeare amoureux nous réintroduit dans l'univers du grand dramaturge.
En 1998, Anne Cuneo publie son premier roman dit «policier» (mais qu'elle qualifie de «roman social»), Âme de bronze - suivi en 1999 par D'or et d'oublis puis en 2000 par Le Sourire de Lisa - où l'on retrouve l'enquêteuse Marie Machiavelli.
Anne Cuneo collabore au Téléjournal à Genève et à Zurich, où elle demeure conjointement aujourd'hui. Ses ouvrages, constamment réédités et traduits en allemand, sont tous de grands succès de librairie en Suisse.

Anne Cuneo, Conversations chez les Blanc, Bernard Campiche Editeur, 2009

 

  Anne Cuneo / Le maître de Garamond

Anne Cuneo / Le maître de Garamond

ISBN 2-88241-123-5

Le 24 décembre 1534, place Maubert, pendant que chacun s'apprête à fêter Noël, un imprimeur, suspect d'hérésie, est pendu, son corps et ses livres brûlés. Homme de lettres, érudit, Antoine Augereau a connu les intellectuels les plus brillants des débuts de la Renaissance, à Fontenay-le-Comte où il passa son enfance à l'ombre du couvent qui accueillait François Rabelais, à Poitiers durant son apprentissage, et enfin, rue Saint-Jacques où il s'installa en ces temps où elle abritait plusieurs imprimeurs par maison. C'est là qu'il a publié François Villon ou Clément Marot, là qu'il a inventé l'usage des accents et de la cédille, là qu'il a gravé et transmis les caractères typographiques qui ont modelé ceux dont nous nous servons encore de nos jours. Comment cet humaniste est-il parvenu à s'attirer les foudres des théologiens de la Sorbonne ? La publication du Miroir de l'âme pécheresse de Marguerite de Navarre, sueur du roi François Ier, fut-elle la vraie cause de sa perte ? Parce qu'il s'indigne autant qu'il cherche à comprendre, Claude Garamond, le plus célèbre de ses disciples, entreprend de raconter son histoire. L'histoire passionnante et bouleversante d'un être généreux, ennemi de tout fanatisme, mais prêt à mourir pour défendre ses idées. Comme pour Le trajet dune rivière (prix des libraires 1995), Anne Cuneo, dans une éblouissante mise en scène romanesque, dévoile et rend justice à un personnage hors du commun.

Anne Cuneo, Le maître de Garamond, Bernard Campiche Editeur, 2009

 

  Nicolas Verdan / Saga - Le Corbusier

Nicolas Verdan / Saga - Le Corbusier

ISBN 978-2-88241-245-4

Le 27 août 1965, Roquebrune-Cap-Martin, il est neuf heures du matin. Charles Édouard Jeanneret, dit Le Corbusier, entre dans la mer. À 10 heures, son corps sans vie sera retrouvé ?ottant près du rivage. Lors de ce dernier bain, précédant sa mort, le grand architecte, alors âgé de soixante-dix-huit ans, voit sa vie dé?ler devant ses yeux. Dans une apparente confusion, produite par la mémoire de ses émotions, il retrouve les êtres qui ont marqué son existence. Surgissent, en particulier sa mère et toutes ces femmes qui ont profondément marqué son ouvre picturale, littéraire et architecturale. Sans regret, sans la moindre culpabilité il traverse une ultime fois, comme dans un songe, cette planète qu'il a parcourue en long et en large, sur terre comme dans les airs. À la Chaux-de-Fonds, qui l'a vu naître, à Paris où il vit, à Ronchamp, dans sa chapelle où s'exprime son refus de Dieu et sa foi en la matière, en passant par le Vichy du maréchal Pétain et le village de Corseaux, où vécut longtemps sa «chère petite maman», Le Corbusier se souvient, en toute bonne conscience, sans même l'idée d'une remise en question. Avec insistance, quatre villes, Alger, Rio, New York et Chandigarh traversent en images le ?lm accéléré de son puissant désir créateur.
Sentant ses forces l'abandonner, il laisse venir en lui cette eau qui, dit-il, ?nit par avoir raison de tout.


Fruit d'une longue enquête sur la vie et l'ouvre de Le Corbusier, ce livre rassemble une série d'évènements qui se sont réellement produits. Leur interprétation relève de l'inspiration libre du romancier qui s'approprie ainsi l'une des plus étonnantes sagas du XXe siècle.

NICOLAS VERDAN

Nicolas Verdan, Saga - Le Corbusier, Bernard Campiche Editeur, 2009

 

Page créée le 23.10.09
Dernière mise à jour le 23.10.09

© "Le Culturactif Suisse" - "Le Service de Presse Suisse"