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Jean-François Duval

Notice biographique - Bibliographie - La Voix fantôme -
Les Proscrits - Buk et les Beats - Boston Blues - L’Année où j’ai appris l’anglais

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Rubrique Revues partenaires : Scènes Magazine
Boston Blues par Jean-Michel Olivier


  Notice biographique


Jean-François Duval est né en 1947, à Genève. Licence en lettres à l'Université de cette même ville.
Voyages, journalisme, écriture.

A consulter

Société suisse des écrivaines et écrivains (éd), " Ecrivaines et écrivains d'aujourd'hui ": Suisse,
Verlag Sauerländer, Aarau/Frankfurt a.M./Salzburg 1988.
 
Courten, Régis de, " Bibliographie annuelle des lettres romandes ", VIII (1985-1986) et suivants,
Bibliothèque nationale suisse et éd. de l'Aire, Lausanne 1991.
 
Dahlem, Henri-Charles, " Sur les pas d'un lecteur heureux: guide littéraire de la Suisse ", éd. de l'Aire, Lausanne 1991.
 
Nicollier, Alain et Dahlem, Henri-Charles, " Dictionnaire des écrivains suisses d'expression française ", Ed. GVA SA, Genève 1994.
 
" Histoire de la littérature en Suisse romande ", tome IV : la littérature romande aujourd'hui,
publiée sous la direction de Roger Francillon, Ed. Payot, Lausanne 1999.

 

  Bibliographie

Les chroniques minute papillon, Editions Isca 2009
 
L'année où j'ai appris l'anglais : roman, Ramsay, 2006. Prix Pittard de l'Andelyn 2007.
 
Boston Blues: Routes de l'inattendu, Paris, Phébus, 2000. Prix Schiller.
 
Buk et les Beats: essai sur la Beat Generation, suivi d'Un soir chez Buk,
entretien inédit avec Charles Bukowski, Paris, Michalon, 1998.
 
La Voix fantôme, Genève, Zoé, 1993. Roman.
 
Les Proscrits, Lausanne, L'Aire, 1986. Récits. Prix Alpes-Jura.


Traductions

Buk et i Beat. Saggio sulla beat generation seguito dalla registrazione di Una serata da Buk con un'intervista inedita a Charles Bukowski. Archinto, Milano, 1999. Traduzione di Guido Lagomarsino.
Bukowski & the Beats, Sun Dog Press, Northville, Michigan, 2002. Translated from the French by Alison Ardron.


Ouvrages en collaboration et contributions

Des Suisses pas comme les autres et au bout du monde, éd. Construire et éd. de l'Aire, Zurich et Lausanne, 1983.
 
Des villes en Suisse, éd. Autrement, Paris, 1987.
 
Dimanche: le temps suspendu, éd. Autrement, Paris, 1989.
 
Zumthor, Paul, Ecriture et nomadisme : entretiens et essais, éd. l'Hexagone, Montréal, 1990.
 
Cioran, Entretiens, éd. Gallimard, Paris, 1995.
 
White, Kenneth, Le lieu et la parole : entretiens 1987-1997, éd. du Scorff, Cléguer, 1997.
 
Petits plaisirs de la paresse, essai, éd. Autrement, Paris, 1999.
Avec Pierre Sansot, Gilles Clément, Thierry Paquot, The Idlers, René Louis, Gérald Cahen, Martine Coutier, Georges Lochak, Jean-François Duval et Christian Bobin.
 
London, Jack, La route, éd. Phébus, Paris, 2001. Précédé de L'oeuvre en route, introduction de Jean-François Duval.
 
Drinking With Bukowski, Thunder's Mouth Press, New York, 2001.


Prix

Prix Alpes Jura 1987 pour " Les Proscrits ".
 
Prix Schiller 2001 pour " Boston Blues ".
 
Lauréat Lettres frontière 2001 pour " Boston Blues ".
 
Prix Pittard de l'Andelyn 2007 pour «L'Année où j'ai appris l'anglais»

 

  La Voix fantôme

 

- La Voix fantôme

- Les Proscrits

- Buk et les Beats

- Boston Blues

 

  L’Année où j’ai appris l’anglais

Elle était une fille tout en noir, pull noir, jupe noire, et elle était ainsi insupportablement belle, comme un chat qui court le soir sur les toits entre les cheminées, réveillant sur son passage des dizaines de mythologies assoupies.

Chris, dix-huit ans, passe l’année à Cambridge, où il apprend l’anglais. Miraculeusement réchappé d’un accident de voiture, il saisit son existence à bras le corps pour explorer tous les possibles qui s’offrent à lui. En bande-son de cette quête intense, Rock Around the Clock – l’horloge qui tourne, la diabolique fuite du temps.
C’est l’âge des amitiés fondatrices : Mike, le talentueux compositeur de protest songs, Simon l’amateur de voitures anciennes, Barbara la tigresse, Harry le fragile colosse, Suliman jailli du désert saoudien, tous vibrent en écoutant les Beatles, les Stones ou Cream, au hasard des pubs, des folks blues clubs, des salles de cinéma où l’on échange des baisers brûlants, et des bals pop du mois de mai. Au printemps 1968, ils ne connaîtront rien des émeutes en France, leur révolution est ailleurs, intime, musicale.

Toute cette bande, réunie par la grâce d’une langue étrangère, le génie d’un lieu et le jeu des illusions adolescentes, Chris sait qu’il ne l’oubliera jamais.
Car c’est aussi le temps des amours qui se cherchent. Sans même en avoir conscience, Chris s’éprend de Maybelene, dix-sept ans, découvre peu à peu le désir partagé, veut croire à l’absolu de la passion.
Derrière la souriante légèreté du propos se joue un drame doux et amer : la perte de l’enfance et le passage à l’âge adulte. Sous la plume de l’auteur, ces instants d’éternité et d’exaltation mêlés de mélancolie resurgissent avec une grâce désinvolte mais minutieusement restituée, dans l’Angleterre des sixties, au rythme d’une musique très personnelle.

Extraits de presse

Un grand charme se dégage de cette remémoration à touches légères et subtiles.

Jean-Louis Kuffer
24Heures
7 février 2006

Jean-François Duval recrée l’atmosphère des sixties à travers une mini-épopée estudiantine sensible et vibrante. Son roman est un hymne à une langue et à un pays qui l’ont fait renaître. Une suite d’éblouissements et de sons.

Claire Julliard
Le Nouvel Observateur
26 janvier 2006

Porté par une musique à la fois entraînante et secrète, «L’Année où j’ai appris l’anglais» résonne longtemps dans les mémoires et laisse sur la peau des frissons qu’on avait oubliés.

Jean-Michel Olivier
Scènes Magazine
No 185, avril 2006

Jean-François Duval signe ici une éducation sentimentale et musicale des plus alertes.

Alexandre Fillon
«Livres Hebdo»
13 janvier 2006

Ce roman consiste en une série de moments cristallisés : ces instants où des jeunes gens prennent une conscience aiguë de ce qu’ils vivent et de ce qu’ils sont. Sans jeu de mots, je dirais que c’est le roman de la jeunesse enfouie et non pas enfuie ! Elle est là pour l’éternité, elle fait partie de celui qui écrit.

Geneviève Bridel
RSR 1
4 mars 2006

«Jean-François Duval a réussi un magnifique roman d'éducation, d'un ton pur, à la fois léger et grave.»

Michel Audétat
L'Hebdo
2 mars 2006

 

Page créée le 01.08.98
Dernière mise à jour le 18.07.08

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