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Si je savais
dire quand
ou l'émoi
toi
quand ma voie
heurte brisée
la nuit cristal
et je vois et croise
loin des pas communs
soirs rouges
soirs rouges comme si possible
dire froid
reflets de pluie
était désir encore
était encore
vrai
comme le jeu
perdu
alors encore
pourquoi dire
le pourquoi
ce jeu perdu
d'avance et trop tard
comme jamais
perdu
désire froid
sans limite douleur
ivresse perdue jamais
fatale du jeu
respire
du fond noir des matins
quand libre inconnu
d'absence
comme durer est dur
comme durer est dur de l'ivresse
comme durer est dur
sans
l'écho du bruit du vent
et la soif
sous le ciel
longue
au creux du doute
modèle fermé
quand je croise
frisson dur
sans émoi
sans émoi
particulier
sans plus
traverse
et croise du regard
les instants
et traces
de tes traces
encore parfois
et souvent
l'ombre libre
et l'émoi
comme durer est dur

 

 

 

Doute

je me fous de l'état
silence
si je devais attendre
alors tes rêves
je ne saurais pas l'autre
je me fous du régime
ma vie si tu veux
quand j'écoute la nuit
je ne sais plus le vertige
la simple couleur
dérangé de routine
maintenant et quand
et quand j'étais
je travaille dur pour l'état
d'extase
sans doute
agréable et dur
et droit

 

 

 

Nuit hydrophile
esprit coton
pensées ruisselantes hertziennes
sur bitume saturé
homologue corps à corps
vient se perdre titubant d'aube
le miroir
dans l'évier
le miroir
reflet des yeux cernés
fragile espace
cristal larme verre brisé
étoile de nuit cherche
ciel calme du rêve tranquille
la main glisse
comme tactique survie
voyage solitaire
image plasmatique de la Virus Révolution
ouvre blessure
et prend la fièvre lente
frisson de lumière lourde
intime mélodie de nausée
du vent dérive
aveugle et non essentielle
...

Liberale Maroelli

 

Page créée le 23.03.00
Dernière mise à jour le 23.03.00

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