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Beat Brechbühl

 


Zwei Haïku

Jemand ruft mich an.
Wer denn könnte dies nur sein !
Ich nehme nicht ab.

Wer war es denn nun ?
Die Frage hackt wie ein Specht.
Niemand ruft mehr an.

 


Deux haïku

Le téléphone sonne.
Qui cela peut-il bien être!
Je ne décroche pas.

Après tout, qui était-ce?
La question à coups de bec, comme un pic.
Plus personne n'appelle

 

Extrait de L'Oeil voilé - La Nuit pleine de Sirènes - Traces de Chat - Patte levée
Collection Poche-Poésie 4 - © Editions Empreintes

 

Page créée le: 09.10.01
Dernière mise à jour le 09.10.01

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