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Nadine Mabille
/ Le tramway bleu
Vingtième titre de la collection "Racine du Rhône";
160 pages; format 148 x 210 mm
ISBN 2-88341-101-8
"Moi j’aime bouger avec les
choses et puis réfléchir après. Mais
je ne sais presque rien de la vie et je suis bien contente.
Parce que je ne vois pas ce qui est triste et sale, je ne
vois que les choses qui me plaisent. Ici, je me sens comme
un oiseau qui a quitté l’appui de son arbre pour
un ciel agité. Qui s’est envolé de sa branche
si sûre pour se poser dans un pays incertain. Je suis
un oiseau curieux et insouciant qui aime tout ce qu’il
découvre. J’aime cette ville où je vais
avoir vingt ans."
Le Tramway bleu, c’est une histoire
simple d’amitiés, de flirts, de chansons que le
juke-box passait et repassait pour qu’elles s’inscrivent
à tout jamais dans la mémoire. Le Tramway bleu,
c’est l’histoire d’une époque, celle
des années 60. Celle, si particulière des Sixties,
où tout paraissait possible, où tout semblait
facile.
Où les jeunes avaient le droit
d’être jeunes, où l’insouciance et
la gaîté avaient pris le pas sur l’austérité
des années d’après-guerre. Où le
rêve avait encore sa place. Mais où ce pays,
le nôtre, apprenait aussi qu’il devrait désormais
compter avec les désirs et les révoltes de ses
enfants.
Vingt ans, dans ces années-là,
ces tendres années, c’était fou, c’était
sage. C’était une ivresse, une fièvre,
le refus d’être adulte et la violence de le devenir.
C’était l’apprentissage de l’indépendance,
de la liberté, de la découverte du monde dans
un monde encore très protégé. Mais c’était
aussi, c’était encore une incroyable naïveté
qui, parfois, s’est fracassée contre des murs
plus durs que nous n’étions.
Nadine Mabille, auteure de formation
classique, est mère de deux enfants et vit dans la
verdure de la campagne vaudoise. Après une intense
production d’œuvres littéraires variées
pour la radio et divers hebdomadaires, elle nous présente
son premier roman.
Nadine Mabille, Le tramway bleu, Ed. Monographic,
2000
Raphy Buttet / Oiseaux
de passage
Si, à l’aube de ce XXIe
siècle, vous vous promenez dans le marais des Grangettes
près du Bouveret, vous croiserez peut-être une
dame d’un certain âge, aux longs cheveux gris et
chaussée de bottes crottées. Observez son visage.
Sa peau est d’une étrange jeunesse. C’est
Marta Pascal. Elle connaît le marais mieux que quiconque.
Ne lui demandez pas de vous guider. Lisez d’abord ce
roman. Après, osez, si le cœur vous en dit !
Raphy Buttet, Oiseaux de passage, Ed.
Monographic, 2003
Jean-Marc Theytaz / Paysages
arrêtés
C'est le quatrième ouvrage de
ce poète, publié chez Monographic. Après
avoir écrit des nouvelles, il axe son travail et sa
recherche sur la poésie et la prose poétique.
Dessins de Pierre Loye - Préface de Pierrette Micheloud
Jean-Marc Theytaz, Paysages arrêtés,
Ed. Monographic, 2003
Francis Bonca / Peindre
l'éternité
L’action romanesque de ce texte
nous emmène dans la région biennoise et la Riviéra
vaudoise. C’est une histoire de peintre, une histoire
de peinture, mais plus encore une histoire d’amour, de
celles qui nous entraînent dans la quête de l’absolu
et de la transcendance.
Francis Bonca, Peindre l'éternité,
Ed. Monographic, 2003
Nadine Mabille / Les
Roses de décembre
Après Le Tramway bleu (Prix
Alpes-Jura) et Le Cerf-Volant (Livre de la Fondation Schiller)
Nadine Mabille nous livre une sorte de trilogie qui illustre
le cheminement intérieur de tout être humain.
Les Roses de Décembre, c’est l’histoire d’un
parcours de vie qui s’accélère lorsque
survient la mort d’un proche. En l’occurrence celle
du père, avec le questionnement que cela comporte.
Et le désir d’assembler les fragments manquant
à toute vie. C’est un retour sur soi-même,
un retour au sein d’une famille où chacun a tenté,
à sa manière, de bousculer l’ordre établi.
Ce sont aussi des souvenirs vus sous un angle différent,
moins dramatique, moins entaché de révolte,
de refus. C’est la venue d’une douceur nouvelle,
d’un apaisement, d’une harmonie qui s’instaure
et s’approfondit.
Nadine Mabille, Les Roses de décembre,
Ed. Monographic, 2003
Gabriel Bender / Couleurs
de Sarvient
C'est l'histoire d'un siècle,
à travers quatre nouvelles inspirées de faits
réels:
La rouille: les errances de Thomas entre fascisme et communisme,
dans la confusion sanglante des années 30 ;
Gris ciment: la saga familiale de Louis, le maçon qui
se voulait marin : amitié et ascension sociale au cœur
des années 50
Blanche neige: les pérégrinations de Marieke,
jeune belge sur les traces de son père disparu : un
thriller enneigé de l’hiver 80.
Vers Claire: la promenade épouvantable d’André
Rochat, juge fédéral à la retraite un
jour de canicule de l’été 2010.
Gabriel Bender, Couleurs de Sarvient,
Ed. Monographic, 2003
Jean-Paul Comtesse / Sabika
Désirade, la femme au livre
« Sabika Désirade, la
femme au livre, cette Andalouse émigrée dans
l’Hérault », personnage fascinant, sensuel,
imprégné des mythes de l’Alhambra –
femme sortilège.
Elle vit en solitaire dans sa bastide et hante la garrigue
qui l’entoure. Les lieux lui parlent de Thomas-le-Grand-Rêveur,
l’amour sublime de son adolescence. Leurs lectures et
leurs jeux ! Les nuits d’herbes sauvages où ils
commirent le délit d’initié ! Elle forme
le projet d’écrire un roman afin d’immoler
cette absence habitée. Les traces sont là, reste
à marcher sur l’empreinte des mots.
La femme au livre flambe de passion, ses songes sont des sorts
qu’elle jette et elle invente des destins…
Roman où l’on se sent comme dans un rêve
velouté. Le style est d’une sobriété
classique et fait néanmoins place à une poésie
de l’instant sertie d’images originales, de tournures
inédites. Le réel et l’imaginaire sont
admirablement dosés.
Gabriel Bender, Couleurs de Sarvient,
Ed. Monographic, 2003
Page créée le 17.11.01
Dernière mise à jour le 11.05.04
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